ACCUEiL

DiSQUES

CHRONiQUES MUSiCALES

AUtRES

Plein de misères

Un Roi Sans Divertissement
François Letterier (1963)


Un roi sans divertissement est un homme plein de misères... le film aussi.

Bien sûr, tu me dirais qu’il n’est pas aisé de retranscrire visuellement l’œuvre originale de Giono (voir ICI) qui a inspiré ce film assez pauvre (manque de moyens sans doute).

On y trouve beaucoup de bavardages (passage entre Langlois, le gendarme, et le maire notamment). Et le procureur parle, parle et nous balance une philosophe, disons, de comptoir. Les scènes de chasse sont assez ternes, la "poursuite" du tueur (Mr V) est sans grand intérêt (le gars est assez petit et frêle mais réussit quand même à monter ses victimes mortes à dix mètres de haut dans l’arbre !). Quant à la suite jusqu’à la fin, c’est assez barbant et un peu vide.

Bref, à part l’acteur qui a bien le physique que je voyais du personnage du gendarme, la neige et le cheval qui sont beaux, la chanson du générique de Jacques Brel, il n’y a pas grand-chose et comme l’affirme le chanteur d’origine belge : pourquoi faut-il que les hommes s’ennuient... les spectateurs aussi !

_____________________________________________________________________________

un autre grand moment
de cinéma

_____________________________________________________________________________

Benoît Poelvoorde avec Dany Boon jouant le gendarme dans
la meilleure scène du remake de "Un roi sans divertissement" !

- Un roi sans divertissement est un homme plein de misères.
- Tu l’as dit bouffi.