The
Killer
John Woo (2024)
Zee
tue des truands et blesse involontairement
une chanteuse qu’elle
essaye de sauver par la suite.
Elle a également maille
à partir avec un flic
tout en étant rattrapée
par le milieu.
En somme, si le titre et le
réalisateur ne vous avaient
pas déjà mis sur
la voie, "The killer"
de John Woo est un remake de
"The killer" de John
Woo, à Paris avec Nathalie
Emmanuel et Omar Sy à
la place de Chow Yun-fat et
Danny Lee (la présence
à l’écran
n’est pas la même,
vous vous en doutez).
Et si l’original avait
une aura de cool incroyable
et proposait, en 1989, quelque
chose que tu n’avais jamais
vu, celui-ci a l’aura
du surgelé avec 35 ans
de retard. Parce que le cinéma
de Hong Kong avait son propre
monde et son propre référentiel,
ce qui était stylé
dans un polar des années
80 ne l’est pas forcément
dans un film occidental des
années 2020.
"The killer" version
2024 n’est finalement
qu’un film anodin, avec
des relents de série
B, dans lequel Woo se parodie,
et qui n’a même
pas le mérite d’être
une œuvre originale. Ce
qui est amusant, finalement,
c’est qu’en le regardant
tu te dis qu’il y avait
mieux à faire et ça
tombe bien puisqu’il existe
un autre "The killer".
PS
: Si ce film est un remake de
celui de 1989, l’original
était également
un remake (même si la
ressemblance n’est pas
forcément évidente)
du "Samourai"
de Melville.

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Tu veux ton mexican stand-off,
tu as ton mexican stand-off.