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Machiavélien !

ltalo Svevo
La Conscience De Zeno (1923)


Quelqu'un, un jour, m'a recommandé "Tante Julia et le scribouillard". Comme le roman était sympa, je me suis dit que cette personne pourrait sans doute m'en conseiller un autre. Elle a donc suggéré - à ma demande - "La conscience de Zeno" d'Italo Svevo, le meilleur roman qu'elle avait lu en 2008.

Après avoir lu le bouquin, j'ai survolé l'introduction afin de trouver ce qu'il avait de pertinent (il faut être bien fou pour lire l'intro avant le livre). Le préfacier disait que c'était un roman machiavélien. Pas machiavélique mais machiavélien. Il disait également que c'était un roman "si monumental par sa substance et ses artifices narratifs qu'on l'a fréquemment et comme inévitablement mis en parallèle avec les plus grandes oeuvres de ces années là (Joyce, Kafka, Proust)" mais ça, je suppose qu'il l'écrit par fanatisme.

Moi, je me suis ennuyé. Dans "La conscience de Zeno", le personnage principal, nommé Zeno, rédige ses mémoires sur demande de son psy. Au début, il raconte qu'il fume et n'arrive pas à arrêter puis enchaîne sur la mort de son père, comment il a rencontré sa femme, l'a trompée, s'est associé avec son beau frère puis conclue. Svevo y cause du moi intime et du moi social, du mensonge et de la duplicité, meilleur moyen d'avoir une vie sans trop d'emmerdes (ce qui est vrai). Bref, le roman est machiavélien, ce qui ne m'a pas empêché de m'ennuyer et, surtout, d'y passer trente-huit jours. Et une lecture avec moins de vingt-cinq pages lues par jour, de moyenne, ça cache quelque chose.

 

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LA CRitiQUE D'UN AUtRE BOUQUiN _____________________________________________________________________________

Fort Comme La Mort
Maupassant

 

... avec un bon final...