"Cyborg"
fut le deuxième disque
de Klaus Schulze. En ces temps,
il avait encore quelque chose
à dire et c’est
tant mieux. Et donc on peut
affirmer de façon péremptoire
qu’on se doit d’écouter
du père Schulze... ses
premiers disques et ce deuxième,
voilà qui ne peut pas
mieux tomber.
Schulze
faisait alors (et bien plus
tard aussi) une musique électronique
un peu prog que d’aucuns
nomment Berlin School.
Mais
quel peut être l’intérêt
d’écouter ce genre
de musique qui pour le non initié
consiste à faire toujours
la même chose avec des
synthés dans des titres
qui durent des plombes juste
pour qu’on réussisse
à faire la sieste ?
Eh
bien, c’est simple : il
s’agit de créer
le climat en variant les effets
avec des montées de tensions
sur une assise un peu mélodique
quand même et sur la durée.
Schulze y réussit fort
bien
dans ce "Cyborg" de
qualité qui n’a
donc pas vieilli.
Ce
disque est l’un de ceux
que que je préfère
de Schulze. C’est statique,
linéaire, prenant souvent,
puissant parfois, fiévreux
et angoissant, pas loin de l’ambient
aussi et plus abordable que
le précédent nommé
"Irrlicht".
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LA
CHRONiQUE D'UN ALBUM
DANS LA MOUVANCE
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Zeit
Tangerine
Dream
...
c'est le
temps !...
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