Playtime
Jacques
Tati (1959)
Au
sortir de "Mon
oncle", avec
un oscar et du pognon en poche,
Tati imagine "Playtime"
pendant neuf ans. Il fait construire
une ville (?!) et tourne en 70 mm
de 1964 à 1967. Il y est
question de touristes américaines
en visite dans un Paris ultra moderne
avec des immeubles de verres grisâtres
et une faune totalement uniforme.
Il s'agit d'une critique du gigantisme
et de la consommation de masse et
d'une ode à l'individu. "Playtime"
est une mine de trouvailles visuelles
(reflets, métaphores diverses,
effets d'optiques, etc.). Pour vous
dire, il y a plus d'idées
en deux heures de "Playtime"
que dans la plupart des sorties
ciné des dix dernières
années. Seulement autour
de ces idées, il n'y a pas
de film. Si Tati avait esquissé
une vague intrigue, un brin de scénario
et avait évité les
scènes qui s'éternisent,
peut-être "Playtime"
n'aurait-il pas été
un bide qui l'a mené à
la faillite. Aujourd'hui, évidemment,
il est de bon ton de dire que c'est
un chef d'oeuvre mais outre ses
qualités évidentes
(l'ensemble du film a été
conçu au centimètre
et à la seconde près),
le temps peut s'avérer bien
long dès la première
demi-heure.
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un
autre grand moment
de cinéma
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Touche-à-tout
de génie Marilyn
Manson est aussi acteur.
Le voici jouant le rôle
de Jeanne Mas jeune dans
la comédie
musicale « Mickey
aime la variétoche
en rouge et noir »
!
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C'est mon premier rôle
sensible.
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