On m’avait dit :
t’es pas cap' d’oser
Evanescence et d’en écrire
plus de dix lignes.
Alors j'ai
répondu :
chiche !
Et du coup j’ai osé,
mais leur premier album uniquement
car c’est le début,
l'origine même et c'est
peut-être plein de fraîcheur
(qui sait ?) et sorti en 2000,
année restée célèbre
pour avoir été celle
de la séparation des Rolling
Stones, évènement
qui m’attrista fortement
car je pensais qu’ils allaient
cette année-là enregistrer
enfin leur Requiem…
Ce groupe ridicule était
déjà en ces temps
une chose inconsistante. Musique
kleenex. A la rigueur pour fêtes
foraines et autos tamponneuses.
Barbes à papa et chichi
frégi.
Evanescence
est creux et vide de sens. Manège
et guimauve. La chanteuse exprime
autant d'émotion qu'une
hurleuse de télé
poubelle pour prime-time banalisé.
La rythmique est faite de guitares
étouffées, parodie
risible du métal. La batterie
sonne correctement, propre et
claire. Les solos de guitare habilement
supprimés. Pas con !
Tous
les titres se ressemblent dans
le futile et lassent plus vite
qu'une chanson de Jul. Les ballades
sont profondément insipides
que même la plus sirupeuse
des chanteuses à la mode
ne voudrait pas les inclure à
son répertoire. Les passages
rapides véhiculent un léger
relent de heavy-métal hyper
aseptisé pour adolescents
pré-pubères.
J'ai
osé Evanescence…
j'ai eu du mal à aller
jusqu'au bout !
|
_____________________________________________________________________________
LA
CRitiQUE D'UN AUtRE
DiSQUE DE L'AN 2000
_____________________________________________________________________________
|
V
Spock's
Beard
...
nés
au prog...
|
|