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CHRONiQUES MUSiCALES

AUtRES

Nés au prog

Spock's Beard
V (2000)


"At the end of the day" et "The great nothing" (le bien nommé) sont les plus beaux moments de cet album... pour qui aime le genre fait de morceaux à rallonge qui partent dans toutes les directions, te balancent de breaks à la pelle, des citations en guise de remplissage et deux ou trois bonnes idées vite effacées par une multitude de clichés épuisants.

Quand ils ne font pas dans le "néo-prog" pur et dur, les Spock's Bof nous sortent quelques guimauves de derrière les fagots ("Goodbye to yesterday" ou "All on a Sunday") n'ayant pas plus d'intérêt qu'une chanson d'une quelconque cantarelle à nichons de R'n’b.

Seul "Revelation" et son côté heavy change un peu du néo-prog formaté qui englue cet album et aurait pu laisser présager quelque chose du groupe. Malheureusement plus tard, Spock's Bouffi, avec ou sans son leader parti suivre les voies du Seigneur, ne varia pas d'un iota de sa route emphatique bourrée de tics. C’est fort regrettable, je trouve.