Daft Punk, ce fut, il y a pas
bien longtemps pour qu'on s'en
souvienne encore, l'insignifiance
hype dans toute sa splendeur,
si l'on peut dire, caché
sous une vilaine pochette qui
fait même pas marrer.
Daft Punk, c'est pas un truc
à te chatouiller les
zygomatiques, oh non, ce sont
d'affreux effets electro avec
un rien de crade et des voix
trafiquées peu engageantes
et un groove atroce de supérette
à te faire fuir vers
les oeuvres complètes
de Cerrone. Et de ces tristes
chansonniaiseries sans âme
jetées sur de la merde,
la multitude - tendance oblige
- n'y avait pas reniflé
ce relent nauséeux de
disco à vomir.
Daft Punk, ça baigne
dans le vulgaire, ça
discotte, ça tente de
funquer, ça concasse
(en deux mots ça pourrait
le faire aussi) le pire d'antan
pour te sortir une mixture ringarde
qu'il veut faire passer auprès
des masses beaufisantes comme
un truc innovant.
Esthétiquement, le disque
évoque à la fois
"The Very best of Boney
M." et "Patrick Hernandez's
Greatest Hits", en moins
moderne. Et à côté
de "Random Access Memories",
le death metal c'est Beethoven.
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l'interview
la plus passionnante
de Daft Punk
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Ils
avançaient
masqués
!
Daft
Punk
... Daft
Pouet ...
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