Ceci fut le dernier album de Dire
Straits. Sans vouloir le moins
du monde jouer les rabat-joie,
je dirai qu'il était judicieux
qu'ils s'arrêtassent et
même qu'ils s'arrêtent
si tu préfères même
si la première conjugaison
fait beaucoup plus joli.
Au moment donc où Dire
Straits allait mettre un terme
à sa juteuse production,
le groupe était arrivé
(comme beaucoup d'autres d'ailleurs)
à faire toujours la même
chose. Et de plus en plus mal.
Et avec de moins en moins de crédibilité.
Tout en vendant de plus en plus.
Constatation que les mélomanes
- s'ils avaient eu le courage
de tout écouter de Dire
Straits -, eussent compris, conjugaison
qui fait tout aussi joli.
En plus, comme ils ne savaient
plus trop quoi faire, Knopfler
et ses acolytes proposent par
moments un affolant n'importe
quoi baignant dans un édifiant
mauvais goût. Dieu que c'est
laid !
Il y a bien quelques titres où
le groupe essaie de naviguer pas
loin du blues (parfaitement) comme
dans "Iron hand", "Planet
of New-Orleans", "Fade
to back" et "You and
your friend" mais c'est tellement
mièvre que ça passe
très vite...
On
n'a donc pas grand chose d'intéressant
sur douze titres alors que dans
"Love over gold" il
y en a que trois... mais sur cinq.
Conclusion :
"Love over gold" est
le meilleur album de Dire Straits
et il fut judicieux que j'en fisse
une chronique avant celle-ci et
à une autre jolie conjugaison
itou.
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la
critique de l'autre disque
cité ci-dessus
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Love
Over Gold
Dire
Straits
... leur meilleur
...
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