Amour sur or est un disque plutôt
agréable malgré
un son un peu aseptisé
comme toujours chez les gars de
Dire Straits et avec la voix de
Knopfler qui à la longue
a un effet un tantinet endormissant.
En plus on a droit à de
la bonne guimauve bien défraîchie
qui pègue comme dans "Industrial
Disease" ou à un degré
moindre "It Never Rains"
parce que dans ce dernier il y
a un intéressant solo de
guitare. On comprend alors aisément
que le groupe ait vendu plus de
120 millions de disques... ou
peut-être plus.
Et en quoi cet album peut être
le meilleur du groupe à
part le fait que les autres CDs
sont plutôt médiocres,
ce qui est déjà
une bonne raison ?
Eh bien, du fait que les titres
sont assez longs (non ce n’est
pas du prog, d’ailleurs
le prog ne se vend pas) et intéressants
surtout "Telegraph Road",
"Private Investigations"
avec beaucoup de passages instrus
de qualité et à
un degré moindre "Love
Over Gold".
En outre, Knopfler a un joli touché
de gratte, ce qui ne gâte
rien alors que le son l’est
(gâté) par une production
eighties plutôt moche. Dommage.
Du coup, si on veut garder un
disque de ce groupe, on peut choisir
celui-là.