Dans ce vieil album de pop-rock
français hyper efficace,
entre Noir Désir et le
néant, avec des guitares
saturées pour faire rebelle,
Damien Saez semblait en ces
temps anciens vouloir exprimer
une révolte.
Il se la joue un brin provoc,
c'est porteur. Il avance un
rien agressif mais sans vraiment
imposer une quelconque crédibilité
et on a du mal à adhérer
au propos de ce pseudo-rocker
de cours de récré.
Le style écorché
vif me semble quelque peu téléphoné
chez cet ancien nouveau produit
juteux du marché du show-business.
Il occupait alors intelligemment
le créneau d'un rock
français peu encombré
(et pour cause), faisant des
titres de cet album l'expression
d'un mal-être des ados
sous son aspect un tantinet
torturé, limite ridicule.
Ces "Jours étranges"
sonnent assez faux dans le propos,
très dans les stéréotypes
d'un rock tendance de l’époque
proche des œuvres des chouchous
de la scène britannique
de ces anciens temps qui, il
faut bien le dire, ne furent
pas plus crédibles que
Saez.
Certains titres, musicalement
parlant, sont assez accrocheurs
aux premières écoutes.
Mais sans profondeur et rapidement
Saez Kleenex nous lasse.
Finalement, cette image factice
qu'on voulait donner de lui,
c'est peut-être en fin
de compte, celle dans laquelle,
certains ados de l’époque
avaient envie de se retrouver
qu'elle soit factice ou non.
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l'interview
la plus passionnante
de Damien Saez
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Plus
rebelle
que lui,
tu meurs
!
Damien
Saez
... jeune
et con ...
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