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CHRONiQUES MUSiCALES

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Pendragonflant

Pure
Pendragon (2008)


Tantôt, un matin, de bonne heure, il devait être dix heures ou guère plus, je fus réveillé en sursaut par un bruit assez fort et désagréable dans ma rue habituellement des plus paisibles.

Mais, qu’était-ce, interrogerais-tu ?

Eh bien, ce fut une bonne centaine de mélomanes énervés qui venaient réclamer que je fasse une chronique de Pendragon et peu importe le disque, arguant du fait, je les cite : qu’il y a bien sur effet larsen plein de lignes laudatrices sur Arena, Marillion, IQ, Sylvan et même Pallas, alors, pourquoi pas Pendragon ? Hein ? Ho ? Et t’as intérêt à en dire du bien sinon on revient.

Je pris note et ils s’en allèrent quelque peu calmés vaquer à leus diverses occupations.

Alors bien sûr, je me mis à la hâte à l'écoute de ce groupe dont, après vérification, il n'y avait pas en effet la moindre chronique sur le site.

Je me suis farci alors "The masquerade overture" et autre "The window of live" en pure perte. C'était trop néo-prog, trop sage, aux vocaux peu amènes, avec des compos faiblardes et des synthés à ne plus que savoir en faire, soit des produits aseptisés malgré quelques solos de guitare avenants et floydiens.

Je me jetai ensuite sur moult chroniques de disques du net mais elles étaient bien sûr toutes laudatrices. Malgré tout, je retins le fait que l'un des disques encensés nommé justement "Pure" était plus costaud, viril, heavy, accrocheur même.

Je l’ai donc écouté attentivement, de fond en comble, si l'on peut dire, et il s’avéra bien qu'il y avait effectivement un petit changement, quelque chose qui a un peu plus de couilles, un son moins, disons, pasteurisé, des
vocaux un rien plus hargneux, des synthés légèrement plus sobres, mais, bon, on ne se refait pas et celui-ci au final fut aussi peu concluant que les autres, se présentant en quelque sorte comme une daube innovante avec bien sûr les sempiternelles compos de bas de gamme.

Et au moment où tu lis cette chronique, je suis déjà parti habiter dans une cabane égarée dans une sombre forêt du Gévaudan, soit le point le plus éloigné du centre du monde, on sait jamais.

 

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la chronique d'un autre disque de 2008
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Ghosts -IV
Nine Inch Nails


... n'amène pas toujours
ailleurs ...