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CHRONiQUES MUSiCALES

AUtRES

Groove de supérette

    Random Access Memories
    Daft Punk (2013)


Daft Punk, ce fut, il y a pas bien longtemps pour qu'on s'en souvienne encore, l'insignifiance hype dans toute sa splendeur, si l'on peut dire, caché sous une vilaine pochette qui fait même pas marrer.

Daft Punk, c'est pas un truc à te chatouiller les zygomatiques, oh non, ce sont d'affreux effets electro avec un rien de crade et des voix trafiquées peu engageantes et un groove atroce de supérette à te faire fuir vers les oeuvres complètes de Cerrone. Et de ces tristes chansonniaiseries sans âme jetées sur de la merde, la multitude - tendance oblige - n'y avait pas reniflé ce relent nauséeux de disco à vomir.

Daft Punk, ça baigne dans le vulgaire, ça discotte, ça tente de funquer, ça concasse (en deux mots ça pourrait le faire aussi) le pire d'antan pour te sortir une mixture ringarde qu'il veut faire passer auprès des masses beaufisantes comme un truc innovant.

Esthétiquement, le disque évoque à la fois "The Very best of Boney M." et "Patrick Hernandez's Greatest Hits", en moins moderne. Et à côté de "Random Access Memories", le death metal c'est Beethoven.

 

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l'interview la plus passionnante
de Daft Punk
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Ils avançaient masqués !
Daft Punk


... Daft Pouet ...