Ziam
Kulp Kaljareuk (2025)
Singh conduit des camions de
bouffe dans un futur dystopique
où il n’y a plus
rien à manger. Seulement
un type est empoisonné
par un poisson pourri, meurt,
revient à la vie et croque
tout un chacun dans un hôpital
où travaille justement
la gonzesse de Singh.
Ce dernier se rend donc sur
place pour casser la gueule
des zombies/infectés
car il pratique le muay thaï.
Vous ne saurez nier qu’un
gars qui met des coups de coude
sur la tête de zombies,
c'est génial. Non ?
Alors vous vous attendez à
ce que le protagoniste de ce
grand chef d’œuvre
du cinéma thaïlandais,
tel le héros d’un
jeu vidéo de 1987, mette
des tannées à
tous les méchants pour
sauver sa promise, car c’est
ce que le pitch te vend.
Et tu es pris au dépourvu
lorsque tu te rends compte que
Singh ne se bat pratiquement
pas. Non seulement l’exposition
est trop longue (un tiers du
film alors que celui-ci n’a
strictement rien à te
raconter), mais Singh n’affronte
des infectés que pendant
5 minutes durant tout le film,
c’est-à-dire autant
que contre des non-infectés.
La seule particularité
de "Ziam" dure seulement
5 minutes ! Le reste est une
succession de redites de la
foultitude d’autres films
du même genre que tu as
sans doute déjà
vus par paquets de douze.
PS
: Zombie+Siam=Ziam… ou
Sombie, d’ailleurs…
ou Zombiam.

Bam
! Sur ta tête !