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Critique acerbe

Yoyo
Pierre Etaix (1965)


Un type riche s'emmerde. Il vit dans un château, entouré de domestiques. Sa vie est ennuyeuse et faite uniquement de bruitages étranges. Le mec ne fait rien, promène son chien en bagnole mais aime une femme et regarde de temps en temps son portrait qu'il cache dans un tiroir.

Un jour passe un cirque que le type riche invite dans sa cour. Il se trouve que la cavalière de ce cirque est la femme du portrait.

"Yoyo" est surtout sympa pendant sa première demi heure, muette avec bruitages (et en noir et blanc), malgré des passages longuets. Je n'ai pas déridé, si ce n'est éventuellement pour le bruit récurrent de la porte, mais c'est bien foutu et original.

Ensuite le film devient parlant (avec très peu de dialogues) et on suit le riche devenu pauvre puis son fils qui, pauvre, devient riche mais préfèrera vivre sur la route et faire le clown plutôt que de mener grand train dans son château. Eh oui, c'est aussi une critique acerbe de tout plein de trucs.