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Sans Moraz mais
avec Wakeman

Yes
Going For The One (1977)


Non, mais t'as vu cette pochette ? C'est pas du Roger Dean, ça ! Yes avait-il changé ? Le prog était-il mourant ? C'est qui ce mec à poil ? L'existence précède-t-elle l'essence ?

Bon, d'accord, ça fait beaucoup de questions et moi, tout ce que je sais, c'est que Wakeman était revenu et le Suisse Moraz s'était fait la malle en embarquant sa cargaison de keyboards. Pourquoi ? Je n'en sais fichtre rien car il ne me l'a jamais dit et en plus je cause très mal l'helvète...

Perso, je ne trouve pas cette oeuvre de Yes primordiale. Mais le groupe en a-t-il vraiment eues ?

De cette vieillerie, j'aime bien le longuet et très 'progresssif' "Awaken" (même si la deuxième partie m'aurait quand même suffi). La jolie ballade "Turn of the century" n'est pas faite pour me déplaire non plus. En plus ce titre convient très bien à la voix d'Anderson (c'est le gars qui chante). C'est beau ! Et Howe ? Il est à son avantage aussi et impérial. Moi, je te dis, c'est un sacré gratteur... enfin, c'était.

Quant au reste de cet album, c'est loin de me convenir entre cliché prog et prog-pop. "Going For The One", "Wonderous Stories" et "Parallels" sont un ton en dessous et on ne savait pas à cette époque que Downes et Horn rejoindraient le groupe.

O tempora, o mores comme disait Jon Anderson.

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l'image du jour
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Un moment dans la longue et
merveilleuse histoire du groupe Yes !

Bien qu'étant le Yes le mieux coiffé, Patrick Moraz
ne jouait pas sur "Going For The One".