Voici
un Yes où il n'y avait
plus Anderson et Wakeman.
Tu
peux le croire, ça ?
Sûrement
pas.
Pourtant
c'est vrai, et aussi renversant
que si tu me disais qu'il n'y
avait plus Hammet et Hetfield
chez Metallica ou Jones et Taylor
chez les Stones... non, là,
pour ces derniers, ça ne
marche pas.
Et
que valait ce Yes sans l'ami Jon
et l'ami Rick, pourrais-tu oser
demander ?
Eh
bien, ose.
Et
disons que cet album n'est pas
le plus mauvais de Yes. En plus,
le gars qui remplaçait
Anderson essayait d'être
Jon à la place de Jon qu'il
ne faut pas prononcer jon.
Ce gars, c'est Trevor. Celui qui
imitait Rick, c'est Geoff. D'ailleurs
il l'imitait très mal.
Il ne savait pas refaire du Moussorsky
ou du Liszt. Tu te rends compte
?
"Drama"
- dont il ne faut pas se moquer
du titre - est un album plutôt
rock et très incomplet.
Mais j'aime bien plus de la moitié
du 33 tours soit "Machine
messiah", "Run through
the light" et surtout "Into
the lens" où le Trevor,
il crie à qui veut l'entendre
:
I am a camera... alors qu'à
cette époque, elle n'était
même pas numérique
! Franchement, il ne savait plus
quoi faire pour prendre la place
du Jon sans qui Yes n'était
plus vraiment Yes.
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l'image
du jour
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Les
moments les plus importants
de la longue et merveilleuse
histoire de la musique
!

Les
musiciens du groupe
Yes partant jadis dare-dare
inventer
le rock progressif avant
que d’autres le
fassent avant eux.
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