Yes,
ce fut jadis de la bonne musique.
Parfaitement. Et dès cet
album qui s'appelle "The
Yes album". Et ça
veut tout dire. Le groupe affirmait
par là, après deux
albums quelconques où il
se cherchait, qu'il fait enfin
du Yes. Ou, si tu veux, du rock
progressif.
Je ne vais pas t'expliquer ce
qu'est le rock progressif, il
ne faut pas exagérer. Je
dirai seulement que cet album
est original, inventif et aussi
assez complet. Bien sûr,
il faut se farcir la voix d'Anderson.
Elle est un peu étonnante
dans le contexte. Mais "The
Yes album", c'est frais et
peut-être pas aussi ringard
que les albums de la même
époque des vieilleries
encore encensées aujourd'hui
dans les milieux très roquinrolle
où on fait un tri, assez
arbitraire, au demeurant, entre
les bons et les mauvais vieux.
"The Yes album", c'est
nerveux, bien produit pour l'époque.
Mélodieux aussi, il faut
ça. Les titres sont longs
sans que ce soit du remplissage.
Bref, Yes, inventant Yes, se préparait
deux ou trois albums épiques
qui allaient figurer dans toute
bonne discothèque du rock
avant de devenir de guerre lasse
les Stones du prog tout en n'en
faisant plus alors que les Stones,
on ne sait plus très bien
ce qu'ils faisaient encore récemment.
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l'image
du jour
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Les
grands moments de la
longue et
merveilleuse histoire
du prog !

Jon
Anderson apprenant dans
son magazine préféré
qu'il a été
élu meilleur
chanteur de prog de
ces cent dernières
années.
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