Dans
la série les-disques-que-j'emporterais-sur-une-île-déserte
voici en ce jour ensoleillé,
cher ami lecteur ouvert à
toutes les tendances musicales,
"Rock bottom", un album
d'un rock qu'on appelle "progressif".
Encore que le mot "rock"
me paraît un peu trop vague
pour qualifier cette musique.
Quant à "progressif",
je trouve que ça lui va
très bien. Car Wyatt progresse.
Et ce n'est forcément le
cas de tous ceux qui font du rock
progressif.
Cet album est parfois délirant
("Little red robin hood hit
the road" entre autres).
Tout en introspection et avec
quelques moments d'émotion
("Alifib/alifie"). On
a deux faces-suites produites
par Nick Mason (le cogneur souriant
de l'ancien Pink Floyd). Avec
plein d'influences diverses qui
vont du free-jazz - (sans en faire
quand même) avec les superbes
interventions de Gary Windo aux
saxes - en passant par les musiques
indiennes. Et tout cela dans un
style d'une rare originalité.
Et la profondeur de la musique
ne tarde pas à m'envoûter.
A l'heure où je t'écris,
je suis en train d'écouter
le passage où le Robert
il chante à l'envers. C'est
fort.
Wyatt a enregistré cet
album il y a des piges et il est
encore assez frais. C'est un indispensable.
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l'image
du jour
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Les
grands moments de la carrière
de Robert Wyatt !

L'homme
qui trompettait à
l'oreille des chevaux.
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