Le
festival de Woodstock
C'est
aussi un film !
Woodstock, c'est un film
historique comme "Un pont trop
loin" ou "Le jour le plus
long". Mais avec celui-ci il
s'agit de faire l'amour, pas la
guerre. Peace and love.
Woodstock,
c'est même trois jours de
paix, de musique... et d'amour (c'est
même écrit ci-dessus
sur l'affiche du film).
On y voit les gens du coin qui trouvent
que c'est génial tous ces
hippies plus ou moins à poil
avec leurs cheveux longs et leurs
pétards, d'autres qui pensent
que c'est complément con
tous ces hippies plus ou moins à
poil avec leurs cheveux longs et
leurs pétards.
Il
y a aussi les gentils organisateurs,
chevelus aussi, mais on ne sait
pas s'ils ont des pétards
et s'ils se baladent parfois à
poil. Eux ils pensent que c'est
super génial ce rassemblement
de tant de gens et ils lancent au
micro, émus et tout sourire,
quelque chose comme
: faisons l'amour, pas la
guerre, jetons-nous des fleurs et
peace and love.
Occasionnellement on entend pendant
trois plombes des tas de groupes
plus ou moins (plutôt moins)
de qualité et dont la musique,
pour certains, paraît plus
vieillie que le festival lui-même.
A la fin du film, on s'aperçoit
qu'après le départ
de ces cinq cent mille personnes,
il reste plein de saletés
partout. Et de penser qu'en plus
d'arborer de fichus tignaces, de
fumer de sacrés pétards,
de faire l'amour au lieu de faire
la guerre, de se balader à
moitié à poil et vouloir
refaire le monde en criant dans
la gadoue "no rain ! no rain
!", ces hippies étaient
sales alors que les militaires rendent
toujours leur caserne nickel avant
de venir jusque dans nos bras égorger
nos fils et nos compagnes.
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