Il arrive que plein de gens autour de moi regrettent de ne pas avoir assisté au festival de Woodstock dont c’était tantôt le cinquante et quelques anniversaire, du fait qu’ils n’étaient pas nés ou pas informés du tout.

Qu’à cela ne tienne car, moi qui y étais, je peux vous procurer un moyen efficace de vous retrouver dans une ambiance carrément identique.

A cet effet, attendez que la météo annonce un temps exécrable sur une quelconque région de France pleine de prés verdoyants et courez-y.

Une fois arrivé là-bas, dès que la pluie se met à tomber drue, descendez dans un pré et courez à moitié à poil en criant : «No rain ! no rain !» tout en écoutant dans vos oreilles le passage où Santana se déchaîne dans le premier album de Woodstock que vous avez eu la bonne idée d’enregistrer au préalable la vieille.

Que va-t-il se passer ?

Eh bien, vous allez rapidement vous casser la gueule car c’est maintenant plein de boue partout.

Et, alors que vous tentez en vain de vous relever, le visage terreux, vous entendez votre femme qui, de là-haut au bord de la route, vous crie : " Marcel, arrête un peu tes conneries et reviens vite, tu vas me faire rater Le dîner presque parfait. "