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Frileux

Steven Wilson
The Overview (2025)

 


Wilson serait parait-il, comme tant d’autres, un génie. Enfin, ce sont les progueux qui le disent, les autres sûrement pas, d’autant plus qu’ils ne savent même pas qui c'est, et pour cause.

Et, c’est là le problème de Wilson : la reconnaissance de la multitude.

Et, du coup, le gars, depuis des plombes, ne sait pas trop quoi faire ni vers quelle direction aller.

Et, comme une suite à son trop surestimé Porcupine Tree et ses albums solos linéaires et un peu vides, il propose ici du pauvre, sans réellement de mélodies qui accrochent, avec des vocaux ternes et une instrumentation sans caractère sous une production aseptisée.

Dans "The Overview", en sus de quelques considérations quelconques sur le vaste cosmos et la vanité des choses humaines (c'est original, ça !), il n'y a pas grand chose à part des redites et un aspect plutôt frileux.