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CHRONiQUES MUSiCALES

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lmpressionnisme
jazzy

Eberhard Weber
Endless Days (2001)


Si tu connais Eberhard Weber (c’est une bonne chose) et que tu le classes dans le jazz, tu te fourvoies... Encore qu’il serait bon de connaître la définition du jazz et ne pas faire une fixation ridicule sur tout ce qui peut se ranger (souvent par erreur) sous cette appellation qui, en fait, ne veut rien dire du tout.

Du coup, je m’en fous un peu de savoir si Weber, c’est du jazz même si c’est aussi de l’ECM. Encore qu’il serait bon de ne pas réduire l’ECM à quelques mièvreries garbareko-scandinaves…

Bref, que fait donc Weber ?

Weber fait, euh... de la musique impressionniste jazzy avec sa basse au son étonnant (on ne l’entend pas trop en fait) et j’aime bien cet album même si Weber a parfois le don de me gonfler dans un solo de basse un peu pénible mais il dure à peine trois minutes. J’adore le son général de l’album, les arrangements classieux, les passages au piano, le hautbois de McCandless et la filiation de cette œuvre avec la musique classique moderne.

Et même si Weber se promène parfois vers l’agaçante fusion façon Feu Corea, il fait fi d’un académisme jazzyfiant poussiéreux et d’un free merdique. Merci à lui.