Le 18 février 1989, souvenez-vous, débutaient les sketchs de Wayne's world, dans le Saturday night live aux Etats-Unis. Ce jour-là, la France battait le Pays de Galles lors du tournoi des cinq nations, 31 à 12, avec deux essais de Serge Blanco. Trois ans après sortait le film ("Wayne's world", j'entends). Deux métalleux débiles, Wayne et Garth, font une émission depuis le sous-sol de la maison des parents de Wayne. Ce dernier aimerait bien vivre de son émission et c'est ce que lui propose un directeur de programmes télé joué par Rob Lowe. Mais en vérité il est malhonnête et ambitionne de piquer la gonzesse de Wayne. Le reste n'est qu'une succession de gags, de gimmicks et de rock n' roll. D'aucuns considèrent logiquement que ce premier épisode est le meilleur des deux. Pour ma part, j'ai toujours préféré le second, notamment parce que je l'ai vu en premier et que les deux films sont assez similaires. Celui-ci n'a donc été pour moi qu'une redite, sans compter que je connaissais leurs phrases fétiches en anglais et que j'ai découvert celui-ci en version française. "Mégateuf" ne vaut pas un "Party on" et puis "Garte"... ce n'est même pas envisageable. Quoi qu'il en soit, j'étais ado, j'écoutais Aerosmith et Guns n' Roses, et "Wayne's world" était cool. Il l'est toujours et fait dignement son office dans son genre bébête-ado-attardé-heavy-métal.