Wakeman - qui fut le préposé
aux nombreux claviers chez Yes,
sempiternelle machine qui progue
à l’infini - proposait
jadis ici ce qui fut son premier
album... et il aurait pu raisonnablement
s’arrêter là.
Un album avec six titres car
Henry VIII a eu six femmes…
encore heureux qu’il n’en
ait eu que six.
Catherine (of Aragon) c’est
sympa, mélodieux, pas
trop débordant. Anne
(of Cleves) est un peu pénible,
soit une sorte de jazz-rock-prog,
beurk ! Catherine (Howard) c’est
d’abord joli puis assez
compliqué avec des effets
de synthés moches et
des breaks à se chercher
une autre femme. Tiens, justement
voici Jane (Seymour). Et Wakeman
se prend alors pour Jean Sébastien.
Et on ne peut pas dire qu’il
réussit son Bach, le
bougre, même sans mention.
Et voici Anne (Boleyn) où
Wakeman continue de plus belle
à tricoter de ses pianos
avec plein d’orgues partout
et des synthés aussi.
Ca se termine enfin avec une
autre Catherine (Parr) dans
le tarabiscoté et des
sons venus d’un autre
âge et ce rien de mauvais
goût qui a été
son apanage au fil de sa longue
carrière.
Mais bon, tout étant
relatif, ça reste le
meilleur album de Rick Wakeman,
les quelques autres cds de sa
tristounette discographie que
j’ai entendus faisant
assez peur je n’en dirai
rien même si ici ça
s’appelle effet larsen.
_____________________________________________________________________________
l'image
du jour
_____________________________________________________________________________
Les
moments les
plus spectaculaires
de la longue
et
merveilleuse
carrière
de Rick Wakeman
!

Durant
les seventies,
il jouait
en
même
temps de quatre
claviers !
|
|