Victor
Hugo
L'homme
Qui Rit (1869)
"L’homme
qui rit", c’est l’histoire
d’un homme qui rit... enfin
pas tant que ça en fait.
Disons que quand cet homme était
enfant, des méchants, dans
le seul but mesquin de se faire
du pognon et aussi amuser les
'grands' de l’Angleterre
du XVII° siècle, lui
avaient charcuté le visage
pour qu’il ait toujours
l’air de se fendre la poire,
si l'on peut dire.
"L’homme qui rit",
c’est un roman 'hugolien',
bien sûr, sans ça,
ce ne serait plus Hugo. On y trouve
les passages chiants qui durent
des plombes pour que dalle, les
thèmes favoris de l’écrivain
et une histoire qui en plus finit
bien. Mais bon, si tu veux tout
savoir, tu peux lire le bouquin
aussi.
Moi, ce qui m’intéresse
dans ce roman beaucoup plus 'dark'
que ceux plus connus et populaires
d’Hugo - comme le fabuleux
destin de Jean Valjean où
Thénardier faisait un brin
de Cosette - c’est son ambiance
assez glauque et surtout l’extraordinaire
style d’Hugo, un gars qui,
alors que Michel Berger jouait
du piano debout, lui, écrivait
debout tandis que Debout joue
du piano, assis.
Dans ce pavé, Hugo en fait
beaucoup et souvent trop, bien
sûr, mais il est loin d'être
con et meurtri par plein de drames
déclarait : "La vie
n’est qu’une longue
perte de tout ce qu’on aime".
C'est ce que je me disais justement
l'autre jour alors que j'avais
égaré mes CDs de
Metallica.
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l'image
du jour
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Après
un essai peu concluant
le chanteur de charme
James LaBrie
a été
refusé pour jouer
le rôle principal
dans le remake de "L'homme
qui rit" !
A
cause des lunettes sans
doute.
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