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Avec Brando en marcel...

Un Tramway Nommé Désir
Elia Kazan (1952)

 

Stella a quitté la plantation familiale et sa situation aisée pour les pectoraux de Stanley Kowalski et un bouge de la Nouvelle Orléans. Stanley est fruste, machiste et brutal mais c'est un sacré putain de mâle. Blanche Du Bois, soeur de Stella, débarque avec son fond de teint. Elle est coquette et séduisante mais a un passé trouble. Psychologiquement fondue (voire un peu barge) et globalement mythomane, Blanche est autant attirée par le maillot de corps que Stanley sait porter avec un érotisme fou que révulsée par sa grossièreté et ses manières rugueuses. Stanley, lui, a décidé de percer le mystère quitte à la rendre folle et à parler bouche pleine (comme on peut le voir sur la capture d'écran). "A streetcar named desire" est un classique certes bavard (c'est du théâtre à la base) mais plaisant, notamment grâce à son cachet années 50.

Marlon Brando a popularisé le marcel qu'il porte,
je l'avoue, bien mieux que moi.