Dans la triste série ils-n'-ont-fait-que-passer,
voici en ce banale journée
Ultra Orange et même Emmanuelle...
Et c'est quoi donc que c'est Ultra
Orange et, euh... Emmanuelle ?
Facile.
Tu consultes le livret intérieur
sous la vilaine pochette et tu
apprends que ce sont d'abord deux
inconnus, Pierre Emery qui joue
un peu de tout, chante même
sur un titre et Gil Lesage dont
on apprend avec étonnement
qu'elle est "larseneuse"
(?) sur plein de chansons de l'album.
Emmanuelle, c'est Emmanuelle Seigner
qui s'occupe des vocals (oui,
car il s'agit d'un disque chanté
dans la langue de Shakespeare
- pardon - de Gallagher). Il paraît
même qu'il s'agit d'une
actrice.
A l'écoute, cet album aurait
pu plaire à la rigueur
à quelques djeunz... l'espace
des deux premiers titres. Après
ça gonfle vite. Et la voix
d'Emmanuelle n'exprime pas grand
chose dans cet ultra machin qui
se déplace tout dans les
stéréotypes d'un
style très rétro
minimaliste comme si le Velvet
Underground avait fait orange
dans sa culotte... et même
ultra.
Et,
bien sûr, après cette
oeuvre, ils retournèrent
rapidement dans l'anonymat...
malgré un certain et ridicule
forcing de la part de tristes
folliculaires.