Erik
Truffaz
Arkhangelsk
(2007)
Un
jour, il y a quelques temps
déjà, Truffaz
était allé donner
des concerts à Arkhangelsk,
trou perdu, au milieu de nulle
part à des lieues et
des lieues de Moscou, dans les
neiges et le froid une longue
partie de l'année à
faire douter du réchauffement
de la planète.
Ce lieu assez surréaliste
inspira alors Truffaz pour ce
nouvel album (il le dit dans
le livret intérieur)
qui porte le nom de cette ville
et dont la pochette représente
une de ses maisons de bois si
bizarres.
Truffaz y propose, sans le moindre
rapport avec la pochette, un
album de jazz pop ou de pop
jazz, c'est comme on veut.
Aidé (enfin c'est façon
de parler) par des chanteurs
dégageant autant d'émotion
que des pylones électriques
perdus sur la route d'Arkhangelskh,
Truffaz propose ici ce que je
considère comme son plus
mauvais album.
Catalogue sans âme de
chansons insipides et d'instrumentaux
plus banals qu'un troupeau de
rennes s'emmerdant dans la banlieue
d'Arkhangelskh, cet album en
vient à faire regretter
même le temps où
Truffaz était hype en
proposant du jazz electro (trop
?).
A remarquer quand même
qu'il y montre un réel
talent de trompettiste soliste
avec un phrasé des plus
honnêtes. Mais avec parcimonie.
Dommage.