Tommy 
                                                des Who 
                                                Comment 
                                                l'apprécier à sa 
                                                juste valeur ?  
                                                
                                             
                                             
                                              "Tommy" est l'un des concepts 
                                              super intelligents du rock jusqu'à 
                                              sa sublime musique avec en bonus 
                                              ce magnifique final tellement envoûtant 
                                              qu'on aurait même envie de 
                                              taper sur la gueule du Tommy avec 
                                              un miroir (en anglais : 
                                              mirror) pour le rendre 
                                              à nouveau sourd, muet et 
                                              aveugle. Smash the mirror, boy ! 
                                               
                                               
                                              Mais avant de vous exalter, répondons 
                                              à la question essentielle 
                                              que vous devez sûrement vous 
                                              poser sur cette oeuvre, à 
                                              savoir :  
                                               
                                              Comment pouvoir l'apprécier 
                                              à sa juste valeur ?  
                                               
                                              Eh bien, pour cela, il faut une 
                                              ambiance des plus recherchées 
                                              pour saisir de ce chef-d'oeuvre 
                                              toute la quintessence comme qui 
                                              dirait intrinsèque même 
                                              si ça ne veut pas dire grand-chose. 
                                              
                                            
 Bref, 
                                              pour bien apprécier cet opéra-rock, 
                                              vous devez vous mettre dans le noir 
                                              total, assis parterre, vos jambes 
                                              croisées sur un tapis de 
                                              sol. Vous pouvez essayer, c'est 
                                              fastoche, vous vous casserez pas 
                                              la gueule. 
                                            Ensuite, 
                                              mettez autour de vous, en cercle, 
                                              de très nombreuses bougies, 
                                              allumées bien sûr sinon 
                                              à quoi ça sert, franchement. 
                                               
                                            Puis, 
                                              une fois dans cette atmosphère 
                                              des plus envoûtantes, commencez 
                                              l’écoute du disque 
                                              en choisissant la version vinyle 
                                              de préférence.  
                                            Au 
                                              bout de quelques titres vous commencerez 
                                              à trouver que ça sent 
                                              le cramé. Et regardant autour 
                                              de vous, vous verrez avec stupeur 
                                              que le feu gagne la chambre juste 
                                              au moment où Roger Daltrey 
                                              crie : « 
                                              See me ! feel me ! »  
                                            Alors 
                                              vous vous lèverez soudain 
                                              et vous essaierez d’ouvrir 
                                              un grand miroir que vous avez pris 
                                              dans l’affolement pour la 
                                              fenêtre à l’instant 
                                              où vous entendez dans le 
                                              haut–parleur : 
                                              «Smash the mirror ! » 
                                               
                                            Certes 
                                              la maison aura cramé et tous 
                                              vos super vinyles de Genesis avec 
                                              mais il est sûr que vous aurez 
                                              apprécié l’album 
                                              Tommy à sa juste valeur. 
                                               
                                            _____________________________________________________________________________ 
                                             l'image 
                                              du jour 
                                              _____________________________________________________________________________ 
                                               
                                              Tommy, 
                                              can you hear me ? 
                                               
                                            Trop 
                                              tard, la baraque a cramé 
                                              ! 
                                               
                                               
                                               
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