Je te narre un petit topo, si t’es pas au courant et que t'as le temps :

Figure-toi que le Tiers Age (voui) est presque fini et alors qu’on ne sait pas ce qu’est devenue la Terre du Bord, eh bien, la Terre du Milieu va disparaître aussi. Il faut donc se grouiller pour empêcher fissa Sauton (?) qui est le mal immatériel (comme je te le dis) de mener à bien (si l’on peut dire) ses funestes desseins avant qu’il ne soit trop tard…

Déjà, là, ça craint un peu.

C’est qui donc qui va se coltiner le Sauton, petit patapon ? Difficile de le dire après même pas dix lignes de ma critique laudatrice du chef-d’oeuvre de Tolkien dont il faut savoir qu’en bonus il inventa aussi Marillion, le plus grand groupe de rock du monde, même qu’à côté les Stones, c’est The Shaggs.

Parmi les prétendants on a Gandalf, non, pas le groupe, l’autre, un gus qui lui seul connaît la vérité sur tout car il est vieux et pour le devenir c’est sûr qu’il a dû sûrement vivre longtemps mais on ne nous ne le dit pas. On trouve aussi Aragorn qui est un gars mystérieux et taciturne, un prince caché, paraît-il, et il ne faut pas le confondre avec Aragon, un écrivain qui a dit : le temps d’apprendre à vivre, il est déjà trop tard et du coup il n’a peut-être pas eu le temps de lire ce bouquin de Tolkien. Il y a aussi Frodon et Sam, le dynamique duo, prêt à passer à l’action et le moche Gollum qui posséda un temps le fameux anneau dont on ne connait pas encore le pouvoir.

Oui, je sais, c’est nul mais en bonus (ou malus), c’est selon, c’est plein d’un soi-disant mystère qui plane dans des forêts profondes comme il se doit et qui datent de l’an pèbre bien sûr dans des paysages à la Roger Dean, avec des guerriers en veux-tu, en voilà, des personnages féériques, des destriers (toujours fiers, bien sûr), le tout dans un max de gros stéréotypes et les méchants qui vont avec…

Bref, je n’en dirai pas plus à part que d’un point de vue littéraire, c’est très pauvre, bourré de descriptions gonflantes, d’une intrigue chiante, de personnages pas particulièrement attachants et sans réalité, d’un style terne, d’une émotion qui nous envahit d’une façon inexistante et d’un ennui incommensurable.