The
wall
C'est
aussi un film !
Si
tu as deux minutes, je te raconte,
vite fait...
Pink
(super, le nom !) est malheureux.
C'est con car il est riche et célèbre.
C'est une rock-star...
Tu
y comprends quelque chose, toi ?
Si tu étais une rock-star,
tu serais super heureux, je suppose
? Surtout à l'idée
de voir des stades entiers reprendre
tes chansons. Et aussi de pouvoir
te payer plein de gonzesses.
Le
Pink, il est malheureux mais en
réalité, c'est Roger
- celui qui a écrit l'album
du même nom sorti sous le
vocable de Pink Floyd - qui l'est.
Pink c'est Roger. Roger is Pink.
Roger est malheureux parce qu'un
jour il a craché sur un spectateur.
Alors, il a inventé l'histoire
du mur. Du coup, il a pu la jouer
en live et cracher sur le même
spectateur... ou peut-être
sur un autre.
Mais,
comme l'argent ne fait pas le bonheur
et en plus n'y contribue même
pas, Pink souffre.
Pourquoi
donc me dirais-tu ?
Eh
bien, Alan Parker - c'est le mec
qui a fait le film et dont on n'a
jamais su s'il aime la musique de
Roger - qui va nous l'expliquer
dans ce film musical qui n'est pas
une comédie musicale.
Donc,
sans père, Pink a du mal
à vivre la vie de tous les
jours : la mort de son rat, sa première
aventureux amoureuse, l'école
où les vilains profs le font
souffrir, l'achat de sa première
truelle, son stage de maçon
chez l'entrepreneur du coin. Et
peut-être même son premier
groupe de rock.
Heureusement
pour lui (et l'histoire), il a réussi
sa carrière de rockeur, le
Pink.
Mais
le mal est fait. Car Pink, depuis
tout ce temps, doute et se trouve
être victime de l'incompréhension
des autres. Alors il s'isole, construisant
ce fameux mur. Posant jour après
jour another brick in the wall.
Sans se prendre une brique sur la
gueule. Cassant des tas de télés
et regardant plein de films de guerre.
A l'abri des autres. Dans un monde
qu'il se crée. Devenant insensible.
Schizo, quoi...
Pink
est joué par Bob Geldof qui
avoua à l'époque ne
pas aimer la musique de Waters dont
on ne sait pas s'il aimait la musique
de Geldof. Personnellement je la
trouve nulle, celle de Geldof.
Ce
film a plus vieilli que Waters et
peut-être même autant
que Gilmour qui n'a vraiment rien
à faire dans cette chronique
d'autant plus qu'il n'y est pour
rien dans l'écriture de l'histoire.
A
la fin, le mur s'écroule.
C'est un peu con quand on sait que
Pink a mis tout le film pour le
construire.
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l'image
du jour
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"The
wall" est un film sans Jim
Carrey !
Dommage.
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