The
king's letters
Jo Chul-hyun (2019)
Parce
qu’il a bon fond, le roi Sojeong
(c’est l’ineffable Song
Kang-Ho) aimerait que le peuple
puisse lire et décide d’inventer
un alphabet. Le roi aime la Corée
d’en bas et les femmes parce
qu’il est également
féministe.
Seulement Sojeong est un peu au
bout du rouleau. Il est diabétique,
bientôt aveugle et il a maille
à partir avec des bouddhistes
qui veulent récupérer
le Tripitaka.
Ni une ni deux, un moine défiant
est dépêché
et règle le problème
avec un acolyte qui ne parle pas
et un autre qui débite du
sanskrit comme un dingue. Et il
se trouve que le sanskrit inspirera
le système d’écriture
coréen.
L’histoire de l’invention
du hangeul a un quelque chose de
cinématographique puisqu’il
s’agit d’une critique
acerbe des puissants qui seuls savaient
lire et écrire et qui voulaient
garder pour eux cet immense pouvoir
(les enfoirés !). De ce fait,
ils s’opposèrent au
roi qui était trop bon.
Bref, la conception du hangeul est
plutôt cool, ils inventent
des phonèmes et se mettent
le doigt dans la bouche. Le reste
m’a moins convaincu. Quoi
qu’il en soit, le film n’est
pas très long (1h45).
PS
: Ce film est la seule réalisation
de Jo Chul-hyun.
Sojeong est au bout
du rouleau.
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