The
great escaper
Oliver Parker (2023)
Bernard
Jordan et sa femme Irene sont des
nonagénaires qui vivent dans
une maison de retraite en Angleterre.
Alors
qu’approchent les commémorations
du débarquement, en 2014,
souvenez-vous, il s’avère
que Bernie a oublié de se
manifester et n’a pas pu être
inclus dans le déplacement
organisé pour les vétérans.
Il
se débine donc au petit matin
et se rend par ses propres moyens
en Normandie.
Tu
apprends par des flash-back que
Bernie a un passé trouble
et il rencontre un ancien pilote
de bombardier rongé par la
culpabilité ainsi qu’un
jeune soldat invalide de guerre.
En
parallèle, et notamment via
Irene, tu revis l’histoire
du couple, leur amour et leur complicité.
Et tu sens qu’il y a quelque
chose dans ce film :
la blessure psychique du soldat
aux sombres pensées intrusives,
le regret, la mémoire, la
dernière aventure, le soutien
d’Irene, la loyauté
et la dévotion du couple
principal. Ce sont des thèmes
porteurs. Seulement ça manque
de suggestion, les flash-back sont
passables, les dialogues simplement
convenables, les éléments
militaires mis en avant sont d’habituels
clichés.
Sans
être aucunement mauvais, ce
que veut dire ce film est plus intéressant
que ce qu’il te montre.
PS : Ce film est inspiré
de la véritable escapade
d’un vieux gars pour assister
aux commémorations du débarquement.
Je suppose que pratiquement tout
le reste est inventé. C’est
le grand principe des films inspirés
de faits réels.
PS2 : Michael Caine ayant pris sa
retraite, il s’agit de son
dernier film. C’est également
le dernier film de Glenda Jackson,
morte 4 mois avant sa sortie.
PS3 : Si tu veux voir Michael Caine
faire la seconde guerre mondiale,
tu peux regarder « Enfants
de salauds », « La bataille
d’Angleterre », «
Trop tard pour les héros
», « L’aigle s’est
envolé » ou encore
« Un pont trop loin ».
Il joue même au football avec
Stallone dans « A nous la
victoire ».

Michael
Caine dans son dernier rôle
sensible.
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