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Trompeur

The Tangent
To Follow Polaris (2024)

 


Tu le sais peut-être pas, cher virtuel ami lecteur, mais The Tangent, ce n’est pas The Tangent. En fait, c’est un gars qui se fait appeler The Tangent alors que son nom est... je cherche... t'en vas pas... ouais, ça y est, je l’ai trouvé... c’est un nommé Andy Tillison.

Il a donc gardé le nom de son ex-groupe un peu comme si Chris Martin continuait seul sous le nom de Coldplay ou bien si Bon Jovi évoluait seul en s’appelant encore Bon Jovi... non, là, l'exemple est mal choisi.

Bref, le gars est bien seul et joue de tout : guitare, basse, batterie et bien sûr du mellotron, boit lui-même sa bière et chante aussi pendant qu’il y est même si ce n’est pas vraiment un bonus.

Et tu supposes à l’instant de cette passionnante critique qu'il fait aussi du The Tangent vu qu’il en a gardé le même nom.

Eh bien, il n’en est rien car le gars fait par mal de Yes, un peu de Flower Kings, un rien de Deep Purple et même du Steely Dan.

Voila donc une oeuvre trompeuse qui interroge et je me demande finalement avec une certaine angoisse pourquoi le gars s’appelle encore comme avant quand ils étaient un groupe à eux tous. Du coup je vais écouter un autre The Tangent pour essayer de comprendre.