The Sword est un groupe de metal,
un peu stoner, un peu thrash,
heavy aussi pendant qu’on
y est, pas loin de Metallica et
avec un petit quelque chose de
Black Sabbath car on a tous quelque
chose de Black Sabbath... enfin,
eux, pas moi.
The Sword faisait son truc correctement
lors d'une année dont je
n'ai rien de particulier à
rappeler. Ca arrache. La prod’
est crasseuse à souhait,
le chanteur... euh... un peu juste
mais qu’importe, le genre
veut ça. Le son est énorme
bien sûr, la rythmique,
en béton, et les solos
de guitare comme tous ceux du
genre et ses environs.
Maintenant comme je n'ai rien
de plus à dire sur ce cd
pas plus mauvais qu’un autre
album de heavy-stoner-metal, je
vais te raconter un peu le propos
de cette oeuvre car il s'agit
d’un concept-album comme
dans le prog où on a tous
quelque chose de Genesis, enfin
eux, pas toi.
C’est l’histoire d’un
certain Ereth (super, le nom,
non ?) qui est un archer de la
tribu d'Acheron (oui, pourquoi
pas ?). Il a eté banni
de sa planète qui ne tourne
plus sur elle-même. Pourquoi
? On n’en sait rien en fait
et c’est le point faible
du concept-album car ça
gâte un peu le plaisir qu'on
peut avoir à écouter
ce disque...
-
Je reviendrai ! lance Ereth le
banni largué sans ses fringues
aux frontières des terres
glacées du milieu de nulle
part.
On lui a quand même laissé
son slibard !
En fait, c’est con car si
la planète Acheron ne tourne
plus, elle présente toujours
le même côté
à ses trois soleils (oui,
car, un, ça fait très
banal). Donc trois. Du coup les
gars (les Acheronnais peut-être
?) risquent en marchant droit
devant d’arriver au bout
de leur monde et peut-être
rencontrer des dragons comme dans
l'hollywood-metal où on
a tous quelque chose de Rhapsody...
Enfin eux, pas nous.
Et comme la planète ne
tourne plus sur elle-même,
on commence à griller sur
Acheron car trois soleils ça
fait un peu beaucoup et figure-toi
que ceux qui sont de l’autre
côté se gèlent.
Et, tandis que la sardine est
à l’huile, le suspense
est à son comble.
Alors, Ereth va partir retrouver
un certain Chronomancer (génial
comme nom, tu trouves pas ?) qui
vit quelque part, on ne sait pas
trop où, au delà
de l’espace, là où
le silence infini règne.
Ca peut foutre la trouille. D’ailleurs
à ce propos un gars a dit
un jour à juste raison
: "Le silence éternel
des espaces infinis m’effraie".
Donc Ereth retrouve Chronomancer
qui vit aussi, pendant qu’on
y est, loin du temps et lui demande
de rétablir l’équilibre
de la planète...
Oui,
je sais, c’est nul, mais
il fallait le savoir sinon comment
apprécier cet album à
sa juste valeur ?