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CHRONiQUES MUSiCALES

AUtRES

Le suspense est
à son comble

 

The Sword
Warp Riders (2010)


The Sword est un groupe de metal, un peu stoner, un peu thrash, heavy aussi pendant qu’on y est, pas loin de Metallica et avec un petit quelque chose de Black Sabbath car on a tous quelque chose de Black Sabbath... enfin, eux, pas moi.

The Sword faisait son truc correctement lors d'une année dont je n'ai rien de particulier à rappeler. Ca arrache. La prod’ est crasseuse à souhait, le chanteur... euh... un peu juste mais qu’importe, le genre veut ça. Le son est énorme bien sûr, la rythmique, en béton, et les solos de guitare comme tous ceux du genre et ses environs.

Maintenant comme je n'ai rien de plus à dire sur ce cd pas plus mauvais qu’un autre album de heavy-stoner-metal, je vais te raconter un peu le propos de cette oeuvre car il s'agit d’un concept-album comme dans le prog où on a tous quelque chose de Genesis, enfin eux, pas toi.

C’est l’histoire d’un certain Ereth (super, le nom, non ?) qui est un archer de la tribu d'Acheron (oui, pourquoi pas ?). Il a eté banni de sa planète qui ne tourne plus sur elle-même. Pourquoi ? On n’en sait rien en fait et c’est le point faible du concept-album car ça gâte un peu le plaisir qu'on peut avoir à écouter ce disque...

- Je reviendrai ! lance Ereth le banni largué sans ses fringues aux frontières des terres glacées du milieu de nulle part.
On lui a quand même laissé son slibard !


En fait, c’est con car si la planète Acheron ne tourne plus, elle présente toujours le même côté à ses trois soleils (oui, car, un, ça fait très banal). Donc trois. Du coup les gars (les Acheronnais peut-être ?) risquent en marchant droit devant d’arriver au bout de leur monde et peut-être rencontrer des dragons comme dans l'hollywood-metal où on a tous quelque chose de Rhapsody... Enfin eux, pas nous.

Et comme la planète ne tourne plus sur elle-même, on commence à griller sur Acheron car trois soleils ça fait un peu beaucoup et figure-toi que ceux qui sont de l’autre côté se gèlent. Et, tandis que la sardine est à l’huile, le suspense est à son comble.

Alors, Ereth va partir retrouver un certain Chronomancer (génial comme nom, tu trouves pas ?) qui vit quelque part, on ne sait pas trop où, au delà de l’espace, là où le silence infini règne. Ca peut foutre la trouille. D’ailleurs à ce propos un gars a dit un jour à juste raison : "Le silence éternel des espaces infinis m’effraie".

Donc Ereth retrouve Chronomancer qui vit aussi, pendant qu’on y est, loin du temps et lui demande de rétablir l’équilibre de la planète...

Oui, je sais, c’est nul, mais il fallait le savoir sinon comment apprécier cet album à sa juste valeur ?