La série des "The roundup" fait partie des rares films dont la suite n’a pas le même titre que son prédécesseur : "The outlaws". En coréen, ils ont le même titre avec des numéros mais on fait n’importe quoi à l’international pour une raison indéterminée.

Bref, le fils d’un business man est kidnappé au Vietnam où se trouve l’inspecteur Ma pour une tout autre raison (c’est toujours Ma Dong-seok avec ses bras énormes). Ce dernier va se retrouver sur la piste du kidnappeur. Pour arriver à ses fins, Ma, sans gêne et expéditif, même à l’étranger, file des mandales nucléaires et fait s’envoler les malfrats. Ceux-ci, peu amènes, découpent à peu près tout le monde à la machette, pour vous dire qu’ils sont méchants. Les mecs te jettent du shibal à n’en plus pouvoir et se poursuivent régulièrement, se cognent parfois et parlent beaucoup.

Comme dans le premier film, le personnage de Ma est le plus intéressant, et éventuellement son second un peu rigolo. Sans doute meilleur que son prédécesseur, ce film convenu eut un succès fou, ce qui est surprenant dans un pays qui a produit une foultitude de polars d’envergure.

PS : Vous savez, au box-office coréen, il existe une barre symbolique des 10 millions de spectateurs, c’est-à-dire 1/5e de leur population. Le premier à y parvenir était "Silmido" en 2003 et le 20e est "The roundup". Et le 21e ? "The roundup : no way out". Et le 24e ? "The roundup : punishment".

Ma file des mandales nucléaires.