Partis d'une tentative réussie
de récupération
du blues avec, belle astuce,
un look "rebelle"
assez porteur, les caillasses
qui bourlinguent vulgarisaient
un genre, lui enlevant toute
rugosité et balançant
des textes vicieusement provocateurs
tout en apportant cette éternelle
fraîcheur propre à
ceux qui avaient la chance d'être
là avant les autres.
Les qualités premières
de ce vieil album sont sa spontanéité,
son énergie et son urgence.
Les Stones sonnent alors comme
un vrai groupe (avec quelques
guests) qui transmet aisément
sa furieuse envie de jouer.
Je retiendrai de superbes pièces
comme "Gimmie Shelter"
ou "Midnight Rambler".
Et, en plus des deux titres
susdits, il y a aussi la superbe
ballade bluesy "Love in
vain" (reprise de Robert
Johnson), l'incontournable "Let
It Bleed" et le final majestueux
"You Can't Always What
You Want" (avec des choeurs
assez monumentaux).
Les autres titres sont moins
accrocheurs avec notamment une
nouvelle version de "Honky
Tonk Woman" nommée
"Country Honk" assez
décevante.
Quant à Mick Jagger,
il est agressif en diable et
dans la pochette intérieure,
il est précisé
: "This record should be
played loud !", je le fais
jusqu'à "Sticky
fingers", ensuite...
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l'image
du jour
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Les
heures les plus dramatiques
de la vie stonienne
!
Sir
Mike semble de ne
pas avoir particulièrement
apprécié
le gâteau de
semoule au goûter
annuel
de l'amicale des anciens
du swinging london.
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