Un
autre Hendrix live. Avec les ingrédients
habituels : les incontournables
"Manic depression" et
"Fire", le bluesy "Red
house", l'increvable "Hey
Joe" et le sempiternel "Purple
haze".
Rien de bien original donc.
Qu'à cela ne tienne car
ce live est malgré tout
souvent intéressant. On
y trouve une énergique
reprise de "Sunshine of your
love" du groupe Cream. "Spanish
castle magic" est bien meilleur
que la version originale de "Axis:
bold as love" et "Tax
Free" est une reprise de
qualité de deux auteurs
suédois (?) inconnus.
Et puis, Hendrix en live, c'est
toujours bien plus délirant
bien sûr. Et si on aime
la guitare, ça le fait
largement malgré un son
un peu, disons... dépassé.
Le très complet dépliant
intérieur nous assure que
cela a été enregistré
en octobre 68 au Winterland de
San Francisco. Que "Red House"
était une chanson qui devait
figurer dans "Are you experienced",
mais que la marque de disques
ne la voulait pas prétextant
que personne n'aurait envie d'entendre
une chanson de blues. Que Jack
Cassady (du Jefferson Airplane)
joue de la basse dans le moyen
"Killing floor". Que
la version de "Wild thing"
est plus courte et nettement moins
"sauvage" que celle
de "Jimi plays Monterey".
Que Redding et Michell sont là,
comme de bien entendu. Mais on
ne nous dit pas si, à San
Francisco, il y avait vraiment
une maison bleue adossée
à la colline.
Et pour finir, on y trouve aussi
quelques mots d'Hendrix, himself.
Quelque chose comme quoi, le musicien
est un messager, semblable à
un enfant qui n'a pas été
trop manipulé par l'homme.
Il était libre Hendrix.
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l'image
du jour
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Un
moment dans le quotidien
d'Hendrix !
Jimi
se préparant
un peu de bouffe.
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