The
Dry Spell
Masaya Takahashi (2023)
Shunsaku
est un gars qui est seul, même
quand il ne l’est pas,
alors sa femme s’est barrée
avec leur fils. Shunsaku travaille
à la compagnie générale
des eaux alors que le soleil
cogne et que l’eau manque.
Il est dépêché
chez les mauvais payeurs qui
se voient couper l’eau
dont les sœurs Koide. Il
se trouve que celles-ci ont
été abandonnées
par leur mère qui s’est
débinée avec un
type quelconque. Les deux sœurs,
livrées à elles-mêmes,
survivent vaille que vaille,
alors que le rigoureux Shunsaku
commence à s’interroger
sur le sens de la vie.
Alors
vous vous dites que Shunsaku,
père sans fils, viendra
en aide à ces filles
sans mère ? Eh bien non,
pas vraiment. C’eut été
bien, effectivement, mais non.
Le film partait sur cette voie
et l’engeance mangeait
même des glaces sous la
chaleur écrasante d’un
été inhospitalier,
mais Shunsaku est un peu mou
et n’agit finalement qu’à
10 minutes de la fin du film,
et c’est trop tard.
PS
: « The dry spell »
peut faire légèrement
penser à « Nobody
knows » de Kore-eda, mais
sans la tragédie.

Ils
mangent même des glaces.