Les
Black Keys est un autre duo
dont j’avais apprécié
quelques albums (enfin, un peu)
pas loin du blues-rock avec
un rien de pop et un son, disons,
vintage.
Et voilà que les deux
gars changent un peu le truc
sans doute qu’ils en avaient
un rien marre ou sentaient que
c'était peut-être
plus ça.
Et c’est "Ohio Players"
dont le titre me rappelle vaguement
un le groupe de bien avant.
Il s’agit d'un combo d’outre-Atlantique
qui faisait alors dans le soul
qui rythmeandblouse ou pas loin
et posons la question qui angoisse
:
Les noires clés font-elles
maintenant dans le revival qui
groove façon seventies
?
Eh
bien, non ! Ils font dans le
pop-rock et ont même fait
appel à Beck (l’autre)
qui en soi n’est pas la
référence ultime.
En plus le gars fait sonner
souvent le duo comme du... Beck.
C’est un peu con, ça.
Bref, dans ce curieux album
où on trouve aussi pour
l’anecdote un Gallagher
(l’autre), on a une œuvre
qui se joue conviviale, gaie,
enjouée avec des mélodies
qui cherchent la pop de chez
pop et les paroles qui frisent
la niaiserie comme il se doit.
Mais, attention ! ils ont quand
même gardé le son
avec les grattes viriles nos
sombres sésames même
si les vocaux à plusieurs
ont le don de me foutre les
boules.
Au final, on a des Keys qui
ont voulu se réinventer
en quelque sorte, tout en restant
eux-mêmes, c’est
louable, mais bon, ça
ne me convainc pas vraiment,
les gars ne réussissant
pas à élever le
niveau, restant un peu figés
dans le concept de départ.
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la
chronique d'un autre
disque de 2024
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