The
Artist
Michel
Hazanavicius (2011)
A la fin des années 20, Valentin
est une star du muet. Il aide alors
une anonyme, Peppy Miller, à
faire ses premiers pas au cinéma.
Avec l'arrivée du parlant
Valentin sombre dans l'oubli. En
parallèle, Miller devient
une star du cinéma sonore.
"The artist" est le film
du siècle (selon la critique).
C'est même une révolution.
Pardon, une Révolution. Témoin
de tant d'enthousiasme et entendant
parler d'une si grande originalité,
je m'attendais à ce que le
film soit sonore mais sans parole,
un peu comme un Jacques Tati. Il
faut avouer que ça aurait
été autrement plus
impressionnant qu'un simple film
muet. Parce que des films muets,
il y en a eu beaucoup (même
du temps du parlant, ça a
déjà été
fait par Mel Brooks, par exemple,
en 1976 avec son bien nommé
"Silent
movie" et
je vous invite à en lire
ma critique). Bref, sans être
anodin, "The artist" m'a
semblé inoffensif et sans
gravité, avec un personnage
principal sympathique mais qui n'appelle
aucune empathie, rendant toute la
partie dramatique longuette, inoffensive
(et sans gravité). Je pense
que ça pêche surtout
sur le fond du propos. Le muet et
le noir et blanc ne font pas tout,
comme écrire avec une plume
d'oie ne donne pas le style de Victor
Hugo. D'ailleurs, si on sortait
"The artist" de son contexte
de 2011 pour le replacer il y a
80 ans, sans doute aurait-il été
avant-gardiste d'un point de vue
humoristique et musical (puisque
les musiques ne sont pas toujours
le point fort du cinéma muet),
mais plutôt commun pour le
reste, passant inaperçu en
1927, entre Lang, Keaton ou Murnau,
trois mecs qui inventaient des trucs.
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un
autre grand moment
de cinéma
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Touche-à-tout
de génie, Johnny
Hallyday fut aussi acteur.
Le voici jouant le rôle
principal dans la comédie
musicale
"Emile Jacotey"
tirée de l'oeuvre
du groupe Ange !
C'est
un maréchal-ferrant
abandonné qui a
vécu sans se
returner et on a tus en
nu quelque chose de Tennessee
et on se chante un tu
petit vin, se boit un
dernier refrain...
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