Terje
Rypdal est un guitariste de
qualité, David Darling
est un violoncelliste…
de qualité aussi.
Ils se retrouvent ici pour un
album assez original... avec
de la guitare et... euh... du
violoncelle.
Bon, à part le premier
titre où Rypdal fait
un truc solo avec sa guitare
électrique dans la plus
grande froideur et un autre
où Darling fait de même
mais avec son cello, on se trouve
avec un album atmosphérique
où les deux instruments
se conjuguent bien pour produire
une œuvre assez prenante
où parfois on ne sait
plus très bien quand
on entend la guitare ou le violoncelle.
Ca plane beaucoup, ça
fait du surplace aussi, ça
ne dit pas tout non plus, ça
ne donne pas libre cours à
un exhibitionnisme qu’on
aurait pas attendre d’une
telle rencontre. Rien de tout
cela, seulement une musique
souvent belle, plutôt
impressionniste et mélancolique
beaucoup plus près de
la musique dite "classique"
que du jazz et avec les envols
magiques solistes de la guitare
de Rypdal, sans conteste un
des plus grands de cet instrument,
le tout sur un fond de violoncelle
des plus judicieux.