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Au scénario sinueux

Tenet
Christopher Nolan (2020)

 

Le héros de cette belle histoire est recruté à la suite d’une scène d’introduction durant laquelle tu ne comprends pas grand-chose. Ayant échoué, mais ayant tout de même réussi, une mission indéfinie lui est confiée, durant laquelle il prend connaissance d’une future guerre dont la nature est également indéfinie mais qui est liée à des armes inversées qui peuvent affecter le passé. Il se lance donc à la poursuite du méchant Andrei Sator joué par Brannagh qui roule les « r » pour nous faire croire qu’il vient d’Europe de l’est.

"Tenet", à l’image du cinéma de Nolan, est dense, complexe et froid. Aucun personnage ne semble sympathique ou attachant et les mecs ne sont d’ailleurs même pas vraiment traités.

"Tenet" ne fait pas dans l’expérience émotionnelle, mais dans le cérébral et le clinique, et ça peut sembler un peu forcé. Nolan se donne du mal pour que ce soit géométrique, labyrinthique avec de forts contrastes et une musique qui pulse, tu vois le truc.

Les protagonistes ont donc maille à partir avec un scénario sinueux, que tu peux essayer de comprendre, ou bien tu regardes simplement les mecs s’escrimer de droite et de gauche pendant 2h25 notamment lors de scènes d’action durant lesquelles certains personnages évoluent à l’envers.


Vous ne le voyez pas mais ça explose à l’envers.