Au milieu des années 80, le jour de Noël, un enfant solitaire nommé John fait un voeu. Il désire que son ours en peluche, Ted, prenne vie. Le voeu se réalise et John grandit en compagnie de son ours qui parle. Vingt-sept ans après, John a un boulot de merde et passe ses journées à glander dans son canapé avec son ours drogué et vulgaire. Vous l'avez compris, là est la particularité de ce film qui est caustique et impertinent (pendant 30 minutes). L'ours a donc des répliques amusantes et décalées. Il est cynique, moqueur et fait venir des putes chez lui. Seulement Ted empêche John d'avancer et le maintient irrémédiablement dans une fourchette 12-15 ans. De fait, John ne peut pas être parfaitement heureux avec sa gonzesse qui bosse dans une boîte où toutes les femmes en jupette sont magnifiques. Comment un quadragénaire perdant (censé avoir 35 ans) qui se comporte comme un ado peut être en couple avec une bonnasse d'une catégorie socio-professionnelle éminemment supérieure (et de plus jouée par Mila Kunis) ?? Ce n'est pas dit. Sans doute est-ce encore un vieux fantasme masculin de scénariste geek. Alors le film rentre dans le rang, lasse avec sa pluie de références ciné, de citations diverses et perd sa seule qualité jusqu'à proposer une course poursuite finale inutile et longuette.