"Electronic
Meditation", le mal nommé,
personnellement j'aurais plutôt
appelé cette chose "Electronic
agitation" est le premier
album du groupe Tangerine Dream.
Ca
commence avec "Genesis"
(qui n'est pas un hommage au
groupe à l'homme-fleur).
Ce thème donne l'impression
que pendant presque six minutes
le groupe essaie ses instruments
: guitare, orgue, piano, violoncelle,
percussion, flûte, non
il ne joue pas de l'accordeon
chromatique. Avec "Journey
through a burning brain"
au titre plutôt judicieux,
c'est un peu pareil au même
à part le fait que c'est
la guitare qui prédomine
(c'est Edgar Froese qui la titille)
avec la présence un peu
plus accentuée de l'orgue
joué par Jimmy Jackson
dont la parenté avec
Michael est loin d'être
prouvée. "Cold smoke"
au nom évocateur itou
laisse les percussions se déchaîner
un tantinet (C'est Schulze -
oui, le même qui sera
le pape de l'électronique
made in Deutschland - qui s'y
colle). On dirait même
comme entendre quelque chose
du "Saucerful of secrets"
du Floyd version "Ummagumma".
Avec "Ashes to ashes"
(qui n'est pas un hommage à
Bowie, celui qui devançait
les modes), Tangerine Dream
se laisse un peu aller à
fleurter avec la musique psychédélique
mais pas longtemps quand même,
il faut raison garder. L'album
se termine avec "Resurrection"
thème parlé d'abord
avant de poursuivre dans l'électroacoustique
angoissant.
Bref, voici un album qui peut
surprendre car parfois agaçant,
un peu atonal aussi mais plein
d'une atmosphère prenante
comme une sorte de musique contemporaine
psyché.