Dans la série plongeons-nous-non-sans-stupeur-quand-même-dans-le-prog-français-des-seventies-cocorico
voici le mal nommé Taï
Phong qui signifie "grand
vent" alors qu'il n'en a
pas fait beaucoup.
L'enregistrement est correct (le
son un peu aseptisé quand
même) et ça commence
typé prog avec un titre
où Goldman (oui, le même)
chante assez mal. L'instru "Circle"
fait beaucoup penser à
Genesis, inspirateur officiel
des groupes prog français
de ces temps anciens.
"St John's Avenue",
"Last Chance" et "Games"
sont un peu complaisants, peu
marquants et rappelant "Sister
Jane" du précédent
album qui fit un petit succès
de par chez nous.
Il y a même naturellement
un très long titre nommé
"The Gulf Of Knowledge"
plutôt planant qui part
de rien et finit nulle part avec
un chant vaguement asiastique
justifiant aussi le nom du groupe
et on a Michael Jones (oui, le
même) qui vient pousser
un peu la chansonnette dans un
titre.
Après, Goldman quitta Taï
Phong, ce n'est pas ce qu'il a
fait de pire.