Symphony
X
V
- The New Mythology Suite
(2000)
Cet album énorme sorti
à l’aube de ce
troisième millénaire
et qui allait changer la face
du monde tellement qu'après
rien ne fut plus jamais comme
avant, eh bien, cet album, dis
je, est un concept parait-il
sur l'Egypte ancienne, époque
où les gus produisaient
de l'électricité
et aussi sur l'Atlantide qui
fut inventée on s'en
souvient encore par un certain
Aristoclès plus connu
sous le nom de Platon,
gars qui était né
entre à peu près
428 et 427 av. J.-C. et mourut
entre 348 et 347, toujours avant
J.-C. à Athènes,
une ville sympa mais où
y’a plein de ruines partout.
Et dans cet album presque ineffable,
mais sur effet larsen
on réussit quand même
à parler de tout et même
des merdes, Symphony X (nom
qui est une référence
au célèbre Ludwig
qui ne put écrire sa
dixième symphonie), Symphony
X, dis-je, justifiait bien son
nom de groupe en réussissant
la performance non des moindres
de lier le rock au classique
inventant ainsi la symphonie
exubérante qui éclabousse
du metal qui progue tant et
plus à renvoyer l'opéra-rock
et ses outrances aux oubliettes.
Alors
tu as droit à des intros
avec pianos à foison,
orgue, clavecin même (j’ai
cru en entendre), faux violons
et délire ampoulé
avec guitares prolixes, vocaux
sérieux et appliqués
mais aussi déchainés
et des choeurs, en veux-tu,
en voilà, comme tout
droit sortis d'un Carmina très
burné et en bonus des
tonnes de riffs emphatiques
d’une réelle violence
tellement qu'à côté
le dernier album de Morbid Ejakulation,
c’est de la guimauve.
Et
rapidement avec cette suite
Symphony X ne se sent plus pisser
et ça part de partout
barbouillant un max. N'en jetez
plus s'il vous plait les gars
!
A la fin, épuisé,
sur les rotules, on se dit qu'après
que Symphony X nous a balancé
un trop sans retenue et avec
un mépris certain pour
celui qui aimerait quand même
s'instruire, eh bien, on ne
sait toujours pas où
se trouve l’Atlantide.
Merde alors.