Swing
girls
Shinobu Yaguchi (2004)
C’est
l’été, il
fait chaud, tu entends le min
min min min miiiiin des cigales,
tout le monde est en vacances
sauf les quelques ceux en cours
de rattrapage dont Tomoko qui
s’ennuie. Elle profite
d’une livraison tardive
de bento à la fanfare
de l’école pour
s’en charger, fait n’importe
quoi avec ses copines et empoisonne
les musiciens. L’espace
d’un instant, ses amies
et elle suppléeront les
malades, suffisamment pour devenir
accros au jazz jusqu’à
monter leur propre big band.
"Swing girls" est
un feel good movie sur la musique
et un peu sur l’adolescence
japonaise, la fameuse, qui te
rend nostalgique de quelque
chose que tu n’as absolument
pas connu parce que ton passé
n’était pas celui-ci
et sans doute n’est-il
pas non plus celui des Japonais.
Comme dans un film de sport
traditionnel, et vous savez
que c’est mon péché
mignon, elles subiront un entraînement
farfelu et tenteront vaille
que vaille de surmonter pléthore
de coups de théâtre
pour participer au concert final
durant lequel elles sauront
soulever une foule médusée.
Elles croiseront quelques seconds
rôles marrants comme les
deux ex qui ont abandonné
le punk pour la musique folk
ou le sensei débutant
et apprendront le swing grâce
aux passages pour piétons
et au ping-pong car le jazz
est partout.
Evidemment, ça surjoue
un peu (voire beaucoup) et aucune
des grandes lignes de ce film
agréable ne te surprendra.
Elles
suivent un entraînement
fantasque (et surjouent).