Je te le dis d’entrée
et tout net : Surman
(80 piges), c’est tout
le jazz ECM.
Hein
? Quoi ? Qu’est-ce ? pourrais-tu
demander à juste titre.
Eh bien, comme tu as eu la bonne
idée de cliquer sur la
pochette de Surman, je te dirai
qu’il s‘agit d’un
"jazz" très
atmosphérique, improvisé
un max, planant aussi parfois
et allant regarder aussi du
côté du folklore,
celui de Norvège précisément
où vit depuis quelques
années déjà
Surman, un musicien qui taquine
toutes sortes d'instruments
(soprano, bariton, basse clarinette)
et se laisse largement aller
à de nombreux solos tout
en retenu loin de tout délire
à la con, mais rassure-toi,
il ne joue pas seul. Un batteur
norvégien, un guitariste
et un vibraphoniste, tous deux
anglais (comme lui) l’accompagnent.
Et on entend peu ce dernier
instrument, tant mieux, je l’apprécie
guère.
La
musique de Surman n’est
jamais agressive, chiante ou
soporifique, elle procède
du climat, elle parle, murmure,
tout en introspection. Bien
sûr, ce n’est un
truc de série complaisant,
racoleur et ça demande
quelque envie d’y plonger
et on en sera vite satisfait
loin de toute la froidure qu'on
aurait pu attendre d‘une
telle production.
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l'image
du jour
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Le
jazz est dans le pré
!

John Surman n'a jamais
craint de jouer en
short.
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