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CHRONiQUES MUSiCALES

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lntrospection

John Surman
Worlds Unspoken
(2024)



Je te le dis d’entrée et tout net : Surman (80 piges), c’est tout le jazz ECM.

Hein ? Quoi ? Qu’est-ce ? pourrais-tu demander à juste titre.

Eh bien, comme tu as eu la bonne idée de cliquer sur la pochette de Surman, je te dirai qu’il s‘agit d’un "jazz" très atmosphérique, improvisé un max, planant aussi parfois et allant regarder aussi du côté du folklore, celui de Norvège précisément où vit depuis quelques années déjà Surman, un musicien qui taquine toutes sortes d'instruments (soprano, bariton, basse clarinette) et se laisse largement aller à de nombreux solos tout en retenu loin de tout délire à la con, mais rassure-
toi, il ne joue pas seul. Un batteur norvégien, un guitariste et un vibraphoniste, tous deux anglais (comme lui) l’accompagnent. Et on entend peu ce dernier instrument, tant mieux, je l’apprécie guère.

La musique de Surman n’est jamais agressive, chiante ou soporifique, elle procède du climat, elle parle, murmure, tout en introspection. Bien sûr, ce n’est un truc de série complaisant, racoleur et ça demande quelque envie d’y plonger et on en sera vite satisfait loin de toute la froidure qu'on aurait pu attendre d‘une telle production.

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l'image du jour
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Le jazz est dans le pré !



John Surman n'a jamais craint de jouer en short.